« Je suis très fier et très content de cette journée, de la journée de bienvenue aux nouveaux étudiants qui viennent s’inscrire cette année à Kofi Annan. Il faudrait savoir que c’est la 25ème année de l’université et nous avons formé 25 000 cadres qui travaillent en Guinée et partout en Afrique. »
Plus loin, le fondateur de la plus grande université privée du pays a mis son doigt sur un point crucial qui est le record battu par son université depuis sa création et le sérieux qui accompagne les étudiants à Kofi Annan. « Cette fois-ci, nous avons un effectif qui a crevé tous les plafonds. Nous sommes à 3 300 inscrits en première année et uniquement en première année. C’est le plus gros effectif de toute l’université privée depuis sa création. Déjà l’année dernière à 2 300 on pensait que c’était le plafond, mais là ça dépasse toutes les limites, ce qui est un témoignage du sérieux de l’université et de la renommée à l’international. Ce que vous avez vu, ici, les ivoiriens, les togolais, les tchadiens, les maliens, les sénégalais, les sierra-léonais, les libériens, les gambiens, les bissau-guinéens, les kenyans, les nigériens, les nigérians, les marocains, les tunisiens, les ougandais, les comoriens, les centrafricains, les congolais … Il y a plus de 24 nationalités aujourd’hui. Nous sommes très fiers mais, cela n’est pas un travail individuel, c’est un travail d’équipe ! À l’UKAG, ce n’est pas seulement l’œuvre du Docteur Ousmane Kaba, c’est l’œuvre de tout le staff, tout l’encadrement. »
Pour lier l’utile à l’agréable, en bon éducateur, Docteur Ousmane Kaba a donné quelques conseils aux nouveaux étudiants pour ne pas qu’ils redoublent car pour lui, « les étudiants inscrits à Kofi ont des droits et des obligations » qui garantissent le bon fonctionnement de l’institution. « Je l’ai dit, ils ont quatre droits. Si vous êtes inscrits à Kofi Annan de Guinée, vous avez le droit d’avoir un programme reconnu à l’international, vous avez le droit d’avoir des programmes qui sont complètement achevés, vous avez le droit d’avoir des évaluations sérieuses, et quatrièmement, vous avez le droit d’avoir l’intégrité de vos notes. On ne peut jamais changer et qui seront toujours disponibles pendant des dizaines et des dizaines d’années. Voilà les droits des étudiants. Mais, à côté de ça, ils ont des obligations. Ils doivent être assidus puisqu’on fait plus de contrôle nominal, mais si vous êtes absents, vous allez avoir de très mauvaises notes et vous allez redoubler. C’est pourquoi la plupart des parents ne supportent pas. Donc, mieux vaut prévenir les nouveaux étudiants. Il faut être assidus, il faut être ponctuels et il faut faire beaucoup de travail au niveau personnel. » a-t-il déclaré devant un nombre pléthore d’étudiants en liesse.
Pour terminer, le premier macro-économiste guinéen, connu pour ses analyses scientifiques pertinentes, a aussi évoqué l’utilité de la recherche dans les bibliothèques ainsi que la maîtrise des outils de recherche liés aux nouvelles technologies, en l’occurrence, celles de l’informatique.
« En dehors des salles de classe, l’UKAG dispose de la plus grande bibliothèque de Guinée ! Il y a des milliers d’ouvrages physiques et des dizaines de milliers d’ouvrages électroniques. À travers internet, nous sommes connectés aux plus grandes bibliothèques du monde. C’est très important de le dire ! Par conséquent, le travail personnel est requis. Nous demandons également à tous les étudiants d’avoir un ordinateur portable car nous sommes au XXIème siècle et nous souhaitons que Kofi Annan soit une université à la pointe des technologies ici, en Guinée. C’est nous qui avons introduit l’informatique professionnelle, supérieure à l’informatique d’un usage commun que proposent des suites logiciels tel Microsoft Office, etc.
D’autre part, nous débutons, cette année, nos premières formations en intelligence artificielle. Parce que nous nous formons pour l’avenir ! Pas pour le passé ! »
C’est dans un climat bon enfant que la cérémonie de bienvenue des nouveaux étudiants a pris fin.
Kaba Tron Konaté, rédacteur en chef du PADES