Depuis un beau temps, nous avons constaté avec amertume les sorties médiatiques purement diffamatoires d’Alhousseny Makanéra Kaké à l’encontre de la plus grande Université Privée de la sous-région : l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG).
Ayant franchi le rubicond de la tolérance sociale, l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG) a décidé, cette fois-ci, de porter plainte contre M. Makanéra afin qu’il puisse être confronté à ses propos calomnieux.
En quelques lignes, voici les raisons de son interpellation :
- Makanéra est un récidiviste ! Il n’en est pas à sa première sortie contre l’UKAG. Cette année, il est passé par plusieurs stations de télé dont Djoma, Evasion et autres pour jalousement cracher verbalement et symboliquement sur la Faculté.
- Ainsi, ce n’est en aucun cas son fondateur : Docteur Ousmane Kaba, mais l’UKAG, en tant qu’institution, qui accuse M. Makanéra et porte plainte envers ses calomnies de par ses critiques injustifiées, mensongères et diffamatoires à l’endroit de l’Université Kofi Annan de Guinée.
Depuis sa création en 1999 jusqu’à nos jours, l’Université Kofi Annan de Guinée a :
- Formé 25 000 cadres en Guinée et en Afrique dont 24 nationalités et cela dans tous les domaines de la vie (médecine, sociologie, droit, armée, police, gendarmerie, etc.)
- L’UKAG n’était pas l’unique bénéficiaire de ce programme d’aide mis en place par l’État guinéen. Ce n’est pas la seule université de Guinée à avoir intégré des boursiers. Trente (30) universités privées du pays étaient sélectionnées par ce programme.
- Pour rafraîchir un peu la mémoire des lecteurs et anciens étudiants de cette grande université, il faut rappeler que c’est le défunt Général Lansana Conté, ancien Président de la République de Guinée, qui a lancé en 2006 ce programme de boursiers à l’image de ce qui s’opérait déjà chez nos pays voisins comme la Côte-d’Ivoire et le Sénégal afin de permettre l’accès à des études supérieures aux enfants capables de parents aux revenus insuffisants et pauvres.
- C’est le Professeur Alpha Condé et ses ministres véreux, sans vergogne ni scrupule, qui ont arrêté ce programme en 2016. Pour eux : « les universités privées remplissent leurs ventres des avoirs de l’Etat sans lequel elles se fermeraient ». L’Etat guinéen ne payait alors, en moyenne, que 500 dollars par étudiant alors que d’anciens dignitaires de l’UKAG, qui résident aux USA, financent 20 à 30 mille dollars par an pour que leurs filles et fils puissent suivre leurs études dans les universités américaines… !?
- Beaucoup d’honnêtes gens, induits en erreur, estiment qu’on attaque la gouvernance de « l’empereur jaune, Professeur Alpha Condé » parce qu’il a stoppé ce programme d’aides financières aux étudiants. Cette assertion est inéxacte ! Pourquoi ? Parce que pendant les dix (10) années d’octroi des bourses aux étudiants des universités privées de Guinée, l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG) en tant que plus grande université privée du pays disposait, en moyenne, de 1 300 étudiants boursiers par an.
Cependant, aujourd’hui, sept (7) ans plus tard, les effectifs estudiantins de l’UKAG d’année en année, n’ont cessé d’augmenter, au vu et au su de tous ! N’oublions pas que l’éducation supérieure en Guinée est ainsi faite que c’est soit l’État, soit les parents, qui assurent et assument la formation et le futur des étudiants guinéens. Si l’UKAG voit croître ses inscriptions malgré l’arrêt de ce programme d’aide, c’est que la qualité de ses formations est d’excellence. De fait, l’UKAG occupe la première place des universités en Guinée et est considérée parmi les meilleures facultés d’Afrique de l’Ouest !
À titre de confirmations :
- Pour l’année 2022-2023 : l’UKAG a inscrit 2 300 étudiants en première année, presque le double de ce que l’État subventionnait sept (7) ans plus tôt.
- Et cette année, 3 000 étudiants se sont inscrits en première année, bien au-delà de la part de subsides octroyés par l’État en 2016.
Pour terminer, retenez très bien que si Makanéra se contentait de propos fallacieux dans le cadre d’un débat, on l’aurait pris pour une simple expression publique, voire politique… Mais, se déplacer d’émission en émission, de plateau en plateau, pour diffamer l’université qui a formé sa propre fille, charnelle !? N’est-ce pas là le summum de la provocation !?? Donc, passible d’interpellation !
Kaba Tron Konaté, rédacteur en chef du PADES.